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URGENCE: Inondations dévastatrices à Madagascar  Des communautés entières menacées par les inondations
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Dans la région humide du nord-est de Madagascar, il existe une petite communauté rurale appelée Ambodiampana. La vie a beaucoup changé ici depuis 2001.

À l’époque, tout le monde buvait l’eau de la rivière. Il n’y avait pas d’autre choix. Les habitants devaient faire plusieurs kilomètres à pied pour aller chercher cette eau non potable et la rapporter à la maison. Sans surprise, les gens souffraient de maladies transmises par l’eau.

"J'ai vu une diminution de la diarrhée dans ma communauté et une amélioration de la vie des gens." Dr Charline - Docteur en chef du centre de santé primaire d'Ambodiapana

Dr Rabesiranana Charline

Quand Dr Charline est arrivée de la capitale Antananarivo pour devenir le médecin-chef du centre de soins primaires d’Ambodiapana, elle était habituée à boire l’eau du robinet. « L’eau de la rivière avait un goût bizarre », confie-t-elle. « Et surtout, en tant que médecin, je savais qu’elle n’était pas bonne pour la santé. »

Dr Charline a inventé un moyen de recueillir l’eau de pluie de cette région humide. En 2005, elle avait équipé le centre de soins primaires d’un système permettant de la récupérer et de la stocker. Quand les patients étaient malades, elle les encourageait à boire de cette eau-là plutôt.

Au début, les habitants hésitaient mais elle a réussi à les convaincre qu’elle était meilleure que l’eau de la rivière. Les villageois d’Ambodiampana se sont donc mis à installer leur propre système destiné à recueillir l’eau de pluie. Ainsi, ils pouvaient récupérer et stocker suffisamment d’eau pour tenir jusqu’à un mois.

En 2013, Medair est arrivée à Ambodiampana. Nous avons rencontré les responsables de la communauté pour en savoir plus sur leurs besoins en eau potable et sur la manière dont nous pouvions les aider. De 2013 à 2017, Medair a mené un projet humanitaire ambitieux appelé Rano Tsara 2 qui visait à apporter de l’eau potable aux communautés rurales pour la première fois.

À Ambodiampana, Medair a constaté les efforts nécessaires pour recueillir l’eau de pluie et a entrepris d’installer un point d’eau gravitaire et des robinets qui apporteraient l’eau potable dans le village une bonne fois pour toutes. « Les villageois n’ont plus à s’inquiéter de faire un long parcours pour aller chercher de l’eau ni à attendre la pluie pour la recueillir et la stocker », raconte Dr Charline, un sourire éclairant son visage. « Ils peuvent avoir de l’eau quand ils veulent. »

Nous avons aussi formé les familles aux pratiques d’hygiène qui améliorent la santé et nous avons offert aux membres de la communauté une formation sur la manière d’entretenir les infrastructures.

« Dans le cadre de mon métier, j’ai vu une diminution des cas de diarrhée au sein de la communauté et une amélioration de la vie des habitants », déclare Dr Charline. « Les femmes en particulier peuvent faire plus de choses parce qu’elles passent moins de temps à aller chercher de l’eau et elles sont moins réticentes à donner de l’eau à leurs enfants. »

Pendant la durée du projet Rano Tsara 2, Medair a installé un total de 270 points d’eau gravitaires et de 428 pompes manuelles, offrant ainsi un accès facile à l’eau potable à plus de 75 000 personnes. Non seulement l’eau est potable mais en plus les enfants peuvent se laver les mains plus facilement et les médecins et les infirmières peuvent nettoyer leurs instruments. « Nous sommes très, très heureux ! » ajoute  Dr Charline.

Vos dons rendent possibles ces projets qui transforment des vies. Faites un don mensuel à Medair.


Le projet Rano Tsara 2 de Medair à Madagascar est soutenu par l’Union européenne, la Direction suisse du développement et de la coopération, Chaîne du Bonheur, l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, ainsi que grâce à la générosité de nos donateurs privés.

Ce contenu a été élaboré à partir de ressources recueillies par le personnel de Medair sur le terrain et au siège. Les points de vue qui y sont exprimés n’engagent que Medair et ne reflètent en aucun cas l’opinion officielle d’autres organisations.