URGENCE: Inondations dévastatrices à Madagascar  Des communautés entières menacées par les inondations
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Depuis qu’ils ont fui la Syrie il y a plus de cinq ans, Nawal, son mari et leurs quatre enfants vivent au Liban, dans une tente isolée installée sur un terrain agricole qu’ils louent. Nous leur avons rendu visite le jour où l’équipe EAH (eau, assainissement, hygiène) de  Medair installait des stations de lavage des mains et de nouvelles latrines pour la famille. Nawal était affable, accueillante et extrêmement reconnaissante envers Medair d’avoir changé leur vie.

« Nous avons dû quitter la Syrie en raison du conflit », nous a confié Nawal. « Mon mari connaissait le propriétaire de cette ferme parce qu’ils avaient fait du commerce ensemble il y a longtemps. Quand nous sommes arrivés de Syrie, nous avons demandé la permission d’installer notre tente ici. Nous vivons sur ce terrain depuis plus de cinq ans.

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En Syrie, nous possédions des terres que nous cultivions mais ici, nous vivons sur les terres de quelqu’un d’autre.
Medair nous a donné des coupons pour l’eau ; un camion vient ici et remplit d’eau notre citerne. Il y a un puits mais il n’est rempli que quand les agriculteurs doivent irriguer les champs. À cette époque de l’année, il n’y a pas d’irrigation et nous avons donc besoin que le camion nous livre de l’eau. Nous avons fabriqué nous-mêmes nos latrines. »

« Avant, les latrines ressemblaient à cela », a déclaré Charbel, humanitaire chez Medair, en montrant une vieille structure en bois au-dessus d’un trou.

"Ils avaient recouvert la structure d'une bâche et la fosse était ouverte. Aujourd'hui, nous apportons des améliorations en fermant la fosse pour contenir les excréments." Charbel, humanitaire chez Medair

« Je rends grâce à Dieu parce que vous vous préoccupez de notre sort », s’est exclamée Nawal. « Medair s’occupe de beaucoup de choses. Nous avons reçu un kit hygiène, des coupons pour l’eau, des latrines et une station de lavage des mains. J’essaye d’améliorer notre abri en cousant ensemble des pans de bâche. Medair a également promis de nous fournir du bois supplémentaire et une isolation pour l’hiver.

Avant l’arrivée de Medair, personne d’autre n’était venu nous voir. Puis, vous êtes arrivés et vous nous avez donné un numéro d’identification. Maintenant, les organisations humanitaires savent que nous sommes ici. On peut recevoir de l’aide même si on vit dans une tente isolée. Je suis allée dans une clinique de Medair aussi. J’ai pu y obtenir des médicaments et j’ai été très contente du service que j’ai reçu. »

Quand nous sommes remontés dans la voiture, Nawal a continué de nous remercier et m’a demandé de revenir les voir très vite.
« Vos visites sont aussi importantes que votre aide », a-t-elle déclaré, faisant ainsi écho à ce que j’ai entendu de nombreuses fois auparavant : ce dont les personnes ont profondément besoin, au-delà d’un abri, d’eau et d’installations sanitaires, c’est de savoir que quelqu’un se préoccupe de leur sort et veut entendre leur histoire.


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Le travail de Medair au Liban est rendu possible grâce au soutien d’Affaires mondiales Canada (par le biais de World Relief Canada), de l’Union européenne, du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, d’All We Can (UK), du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies, de la Fondation Gebauer (CH) ainsi que grâce à la générosité de nos donateurs privés.

Ce contenu a été élaboré à partir de ressources recueillies par le personnel de Medair sur le terrain et au siège. Les points de vue qui y sont exprimés n’engagent que Medair et ne reflètent en aucun cas l’opinion officielle d’autres organisations.o reflect the official opinion of any other organisation.