URGENCE: Inondations dévastatrices à Madagascar  Des communautés entières menacées par les inondations
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« On va TELLEMENT plus loin ! », déclare en riant Danielle, employée de Medair en Afghanistan. Par la fenêtre de son 4×4, elle observe les montagnes d’un brun orangé s’élever de chaque côté de la route. C’est le deuxième jour de son voyage sur le terrain avec Medair pour atteindre les communautés isolées des hauts plateaux du centre du pays. Et quel voyage ! Dans la boue, la neige et sur des routes semées d’embûches !

Nous nous rendons dans ces villages de montagne parce que les familles y sont confrontées à une importante pénurie de nourriture qui affecte profondément leurs conditions de vie. La plupart des habitants survivent grâce aux maigres cultures qu’ils font pousser tant bien que mal sur leur petite parcelle de terrain. Ils tentent avec beaucoup de détermination  de nourrir leur famille mais c’est un dur combat.

Il est difficile, en effet, de cultiver à une altitude élevée (plus de 2 500 mètres) ou lorsque la saison est écourtée par de longs hivers. Et pour couronner le tout, l’érosion a éliminé la couche arable fertile et les terres cultivables. Par ailleurs, les routes qui permettent d’accéder aux marchés s’effritent et s’effondrent régulièrement. Lorsque la neige fait son apparition à l’automne, il arrive que des villages entiers soient coupés du monde pendant des mois.

Danielle et son équipe ont fait le trajet au début du mois d’avril avec des chauffeurs expérimentés de Medair. À l’approche du premier village, Danielle jette un coup d’œil dans la rivière boueuse qui coule le long de la route. « Quand je regarde cette rivière, tout ce que je vois c’est cette terre fertile qui se perd », déclare-t-elle.

Medair mène des projets « argent-contre-travail » qui contribuent à protéger les terres agricoles et à empêcher toute la terre fertile d’être emportée par les eaux. Nous offrons un revenu à court terme aux agriculteurs vulnérables qui, en retour, construisent des infrastructures destinées à réduire les risques de catastrophes, telles que des tranchées et des barrages qui limitent l’érosion causée par les fortes pluies ou la fontes des neiges.

« Je n’ai jamais voyagé dans de si mauvaises conditions ni sur des routes aussi  abîmées », déclare Danielle. Pourtant, c’est la période de l’année où les familles ont le plus besoin d’aide, après avoir subi les longs mois d’hiver. Dès que les routes sont dégagées, Medair met tout en œuvre pour se rendre dans les villages isolés, quelle que soit leur difficulté d’accès.

Au printemps dernier, en seulement un mois, Danielle et son équipe ont distribué une aide financière  à 561 personnes afin qu’elles puissent acheter à manger et répondre à leurs besoins les plus pressants. En échange, les participants ont construit des barrages et des tranchées autour de leur communauté qui aideront à réduire l’érosion et à limiter les dégâts que les inondations causent aux terres agricoles déjà bien fragiles.

« Medair commence à intervenir là où les autres s’arrêtent », déclare un responsable de communauté. « Je ne dis pas cela pour être gentil. C’est la vérité. »

"Medair commence à intervenir là où les autres s'arrêtent. Je ne dis pas cela pour être gentil. C'est la vérité." Responsable de communauté


Les dons que nous recevons nous permettent d’aller encore plus loin pour nourrir les familles qui souffrent de la faim et améliorer l’état des terres cultivables. Faites un don aujourd’hui.

Le travail de Medair en Afghanistan est rendu possible par la Banque canadienne de grains, Mennonite Central Committee (Canada), Affaires mondiales Canada, les Fonds humanitaires communs, Interaction (Suisse) et par la générosité de nos donateurs privés.

Ce contenu a été élaboré à partir de ressources recueillies par le personnel de Medair sur le terrain et au siège. Les points de vue qui y sont exprimés n’engagent que Medair et ne reflètent en aucun cas l’opinion officielle d’autres organisations.

Photo copyrights: © Medair